KikouBlog de Mustang - Novembre 2010
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Impressions hiesmoises

Par Mustang - 05-11-2010 23:49:57 - 8 commentaires

 

 

Premier  jour  de  novembre sur  ma terre  natale, le soleil décline vers  le couchant...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

... mais avant d'incendier  le ciel, sa  lumière illumine  la campagne automnale.

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
                                                         La  lumière devient diffuse...
 
 
 
 
 
 
.... et laisse la place au crépuscule.
 
 
 

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L'archipel du K

Par Mustang - 02-11-2010 08:48:08 - 4 commentaires

L’archipel du K

A  la sortie de Saint-Laurent du Pape,  je  prends  à droite une  petite rue  montante. Sur  l’indication de K,  j’arrête la voiture  à  mi-pente et me gare à gauche en avant d’un parapet. Il  pleut. Il pleut depuis ce  matin sans discontinuer. Cependant  la  pluie est  moins drue. Mais elle a tendu  un voile gris  sur toute  la région. Le ciel est très bas dans  cette vallée étroite de  l’Eyrieux. Je  pense revêtir  une veste  légère  mais la température qui demeure douce ne  m’y incite pas. Je partirai seulement avec  un t-shirt, des  manchettes et  un petit débardeur technique en dessous. K lui aussi part  léger.

Nous  nous élançons dans  la descente puis  au carrefour  nous  obliquons  à droite. Nous avons  400 m environ  à  parcourir  le  long de  la route. La circulation est telle qu’elle nous  incite à courir  l’un derrière  l’autre  sur  l’étroit  bas-côté de  la chaussée. Voilà, virage  à droite et  les choses sérieuses commencent de suite dans  une ruelle en pente. Nous passons devant quelques  maisons de caractères qui suscitent  l’admiration de K, moi itou ! Encore quelques centaines de  mètres sur  le goudron  puis  nous  prenons sur  la  gauche  un chemin qui s’enfonce dans  la végétation où  le chêne vert domine. La  pente pour  l’instant est  modeste, dans  les  5%. K assure  le train.  Je  le suis  sans  problème. Notre rythme oscille  pour  l’instant entre  6mn15/km et  6mm30/km, ce qui est  honorable. Je me sens  bien,  pas de douleur !! Pourtant dans  la semaine, j’ai été en délicatesse avec  le tendon d’Achille droit lors  de  mes trois entraînements  à Montpellier. La  pluie se fait discrète. Au contact  l’un de  l’autre  nous arrivons encore  à discuter  un peu, c’est bon signe  pour  le souffle ! Nous continuons  à remonter  un vallon. Le chemin devient de  plus en  plus caillouteux. Quelques  points rouges  parsèment  le sol : ce sont  des arbouses qui, trop  mûres, sont tombées  à terre. La  pente se relève et passe  à  près de  11% à partir du  2e  km du parcours. Nous  nous trouvons au fond d’un vallon étroit. La  lumière est grise comme  le ciel. Soudain,  un éclair de  lumière sur  le sol : c’est  une belle salamandre  noire et jaune  perchée sur  un gros caillou. Elle est à son affaire sous  la  pluie fine.

Bientôt  nous émergeons du vallon  pour atteindre  une  ligne de crête que  nous franchissons pour continuer sur   l’autre versant. La  pente est parfois très relevée et  nous  incite  par  moment  à marcher. Entre  le  3e et  4e  km, le  pourcentage est  de 14,3 %. La  pente sur  laquelle  nous cheminons est  plus  large.  K a  pris de  l’avance sur  moi, cependant  il  prend  le temps de  m’attendre et  m’invite  à regarder  le  panorama. Le relief est tourmenté,  la forêt de chênes verts recouvre quasiment toutes  les  pentes.  Nous poursuivons  notre ascension. La végétation arbustive devient de  plus en  plus  maigrichonne pour laisser  place à un maigre couvert  herbeux. Mes sensations de course sont bonnes. Je  prends  un réel  plaisir à suivre mon compagnon. Nous atteignons  une ferme. Celle-ci est  occupée pourtant  l’environnement est  bien ingrat. Seul  le  pacage de  moutons semble  être son activité.

A  partir de  là,  nous empruntons  une  piste certes large  mais très ravinée par endroit. Au détour d’un coude très  prononcé que fait  le chemin, nous apercevons 4 puissants 4x4 qui descendent très  lentement  la  piste. A  notre vue,  le conducteur du  premier engin stoppe et avertit par radio  ses suivants. Nous  les remontons un à  un   en échangeant des saluts. Puis K quitte  la  piste et grimpe dans  la  pente très caillouteuse en direction des ruines qui couronnent le sommet. Un vrai cabri ! Il  me distance  largement. Je  longe les  murailles ruinées du château de Pierregourde puis  j’atteins enfin  le tertre sommital de ce  piton rocheux à 565 m d’altitude, après  5,2 km de course atteint en  un  peu  moins de  43 mn pour 448 m de dénivelé. Ce  lieu m’est familier. Voilà plus de  deux ans et demi que  j’y étais venu lors d’une  balade avec  le Lutin, sa Josette et  mon épouse, c’était juste avant que tout soit autre. La vue est aussi tout autre, cependant K et  moi  la contemplons avec avidité. Les  nuages  ont comblé  les vallées, seules  les crêtes de ces  monts ardéchois émergent, telles des  îles sur  une  mer grise et tourmentée. C’est  un archipel qui s’offre  à nos  yeux.  Même la large vallée du Rhône et les  monts de  la Drôme, à l’Est,  ont disparu, absorbés  par  la grisaille qui s’écoule lentement de  l’Ouest. K  et  moi échangeons des considérations sur ce que  nous voyons.  Le lieu est particulièrement calme et serein, contrastant particulièrement avec  les vagues fougueuses de  nuages qui  montent en silence à l’assaut des  crêtes sans  pouvoir  les atteindre. Cette vision est saisissante.

Un vent aigrelet  nous arrache à notre contemplation de cet archipel ardéchois. Nous commençons  à avoir froid dans  nos  maillots détrempés. Mon compagnon  m’indique  la  piste par laquelle  nous allons redescendre. Le voilà  parti dans  la  pente,  je  m’élance  à sa suite. Prudemment d’abord  à cause de quelques escarpements rocheux et d’une pente forte extrêmement ravinée. Je rejoins enfin  K sur  la  piste qu’ont empruntée les  4x4. Les quelques  minutes de repos au sommet  m’ont requinqué. La  piste  maintenant est large et offre  peu d’aspérité ! Nous en profitons.  Notre rythme de course dans cette descente sans  être soutenu est correct. J’ai de  bonnes  jambes et c’est avec  un vrai  plaisir que  je cours au côté de K.  Nous avons tôt fait de revenir sur  les  4x4. D’abord  le dernier qui descend très  prudemment une  partie assez accidentée puis  les  3 autres  à  l’arrêt, attendant leur compagnon. Nous continuons  à descendre rapidement,  tantôt  l’un derrière  l’autre, tantôt côte  à côte. Puis,  peu avant  le  9e  km,  mon compagnon quitte  la  piste  pour  m’entraîner  dans  un single-track  particulièrement tourmenté et technique ! Il faut  beaucoup d’agilité  pour  le dévaler mais  l’entraînement du traileur est  là.  Nous  prenons beaucoup de  plaisir  à dévaler cette  méchante  piste !

Nous débouchons soudain sur  un large chemin qui conduit au village.  Nous remontons  légèrement en passant devant  les  premières maisons puis  un virage  à droite  nous conduit vers  le  bas de  la rue  où est garée  la voiture. Nous avons  mis  un  peu  moins de  26 mn  pour dégringoler du sommet. Nous ne nous attardons  pas et  grimpons dans  mon véhicule. Un bon  moment  partagé.  Un vrai sentiment de  plénitude  m’envahit.

 

Désolé,  je  n'avais pas  pris  mon appareil photo!! Reste  l'imagination....

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