Par Mustang - 15-05-2015 15:42:17 - 7 commentaires
Ce vendredi 8 mai, je finis de mettre en ligne un reportage photos d'une course locale pour NCAP et je rejoins ma petite femme qui jardine. C'est la fin de l'après midi, le temps est doux. Soudain un bourdonnement puissant se fait entendre. Nous levons la tête et voyons évoluer très lentement un essaim d'abeilles au-dessus du jardin. Cet essaim va-t-il aller plus loin ? Eh bien, non, il décide de faire halte dans notre haie !
Je m'approche de l'essaim, c'est très impressionnant. La masse est compacte, d'aspect doux... il est presque tentant d'y mettre la main !
Cependant, c'est bien ennuyeux qu'il se soit installé en bordure de trottoir ! On ne sait jamais avec des passants imprudents ou trop téméraires. En principe, les abeilles sont très pacifiques. Mon épouse, chargée des relations publiques de la maisonnée, appelle Patrick, un ami apiculteur mais celui-ci a une soirée, il ne pourra pas venir avant demain matin ! Elle appelle alors le maire de ma commune pour que l'astreinte - on est un jour férié - puisse mettre en place un périmètre de sécurité. Elle doit parlementer un peu avec Pascal pour le convaincre du bienfondé de notre démarche ! Quelques minutes plus tard, l'employé communal de service arrive. Il a tôt fait de mettre en place des barrières et de la rubalise afin de protéger l'essaim ce qui suscitera bien la curiosité de tout le quartier !
Le lendemain, pour mon compte, je ne verrai pas l'intervention de l'apiculteur car dès le poitron-jacquet ( si, si , ça existe comme expression, elle est plus connue sous le nom de potron-minet - elle veut dire dès qu'on peut voir le cul de l'écureuil. Mais pourquoi je parle de ça ? ), je file à Flers pour le 1er tour des interclubs !
Patrick viendra vers 10 h avec son matériel : un enfumoir et une ruchette.
Sans plus d'embarras, il secoue l'essaim pour le faire tomber sur un cadre de ruche et renverser le tout devant la ruchette !
L'essaim, docilement, s'amalgame devant l'entrée de la ruchette. Mais celle-ci restera en place jusqu'au soir sur le trottoir car une partie des abeilles est déjà partie en vadrouille à la recherche d'un endroit propice pour fonder la nouvelle colonie. Il faut donc attendre qu'elles reviennent toutes, le soir. L'apiculteur passera donc en soirée récupérer l'essaim et tant pis pour les retardataires!
Bien sûr, cet essaim est une aubaine pour lui mais il lui en faudrait bien plus afin de faire face à la mortalité des abeilles dûe aux pesticides. A ce sujet, l'Assemblée Nationale a voté une loi interdisant l'emploi de certaines de ces substances contre l'avis de Ségolène Royal, ministre de l'environnement - voir ICI !
L'art d'utiliser un suppositoire
Par Mustang - 17-04-2015 23:54:11 - 4 commentaires
Allez, un peu de fantaisie !
En explorant des archives familiales, nous avons trouvé glissé derrière une photo dans un cadre, cette feuille de l'amanach Vermot datée de 1926.
Comment ne pas résister à cette publicité pour les suppositoires Chaumel avec les explications qui conviennent.
Par Mustang - 17-04-2014 22:12:45 - 4 commentaires
20h39, sur la route de St-Nicolas-des-Bois :
Par Mustang - 08-06-2013 15:12:34 - 10 commentaires
La Corse, le pays où même les vaches vont à la plage:
Par Mustang - 02-04-2013 16:20:06 - 9 commentaires
L’improbable photo
Nous nous sommes tous dit, au moins une fois, au hasard de nos rencontres, que le monde était petit. Souvent je l’ai constaté. Parfois le hasard prend des tournures inouïes. Je vous ai déjà raconté comment, à la fin de mon périple pyrénéen en 2011, descendu de mes montagnes, alors que je faisais du stop sur une route perdue sous la pluie, j’ai retrouvé une amie alençonnaise.
Encore, en décembre dernier alors que nous recevions une « amie » de belle-maman ( Elles ne s’étaient pas vues depuis 1944 – là encore c’est une histoire extraordinaire dont s’est fait écho la presse locale !), sa dame de compagnie que je ne connaissais pas me confiait que son père avait été normalien en 1935 à Alençon en même temps que mon père. Je possède des photos de l’Ecole Normale d’Alençon de 1935 que je me suis empressé de chercher et nous avons pu constater ébahis qu’ils étaient assis côte à côté sur une photo prise pendant un cours !
Cette fois, l’histoire concerne mes enfants.
Les études de ma fille aînée l’ont conduite à Montpellier où elle rencontra un charmant garçon de Béziers qu’elle épousa en 2011. Bien sûr, ils se racontèrent et remarquèrent qu’aux vacances d’hiver 1991, ils se trouvaient dans la même station de sport d’hiver d’Arvieux dans les Hautes-Alpes. Effectivement, nous y séjournions avec des amis dans un centre de vacances. Lors d’un retour à la maison, ils avaient bien consulté nos albums photos de l’époque, en vain.
Or, la semaine dernière, chez les grands-parents de mon gendre à Mèze, les vieux albums photos ont été ressortis et feuilletés. Sur une photo prise à Arvieux, ce février de 1991, au premier plan, figure la grande sœur de mon gendre, suivie par lui, jeune ado. Et à gauche, qui voit-on ? Un petit garçon en combinaison de ski jaune et bleu, … mon fils !
Par Mustang - 20-04-2012 14:13:45 - 10 commentaires
De retour, en ce printemps, dans cette magnifique région qu'est le haut-pays de l'Hérault, aux confins des Causses, nos hôtes nous proposent une balade dans les collines au-dessus du village de Fos. Le temps est chagrin. Une ventasse venue du nord rafraîchit l'air. Le chemin puis une vague piste nous conduisent dans un bois touffu de chênes verts.
Voilà deux générations, ces collines étaient couvertes de vignes et des prairies occupaient le fond des vallons. Les murs de pierres sèches soutenant les terrasses désormais abandonnées à la nature et des bergeries ruinées demeurent les seules traces de cette activité humaine besogneuse.
Il est toujours surprenant de constater avec quelle rapidité la nature reconquiert les territoires que l'homme lui abandonne.
Cependant, notre balade a un objectif culinaire, comme quoi l'homme a conservé son atavisme de chasseur-cueilleur! Là, il s'agit de récolter des asparagus acutifolius, autement dit, des asperges sauvages. Certes, elles n'ont rien à voir avec les asperges sarthoises mais cette recherche donne un aspect ludique à la balade.
Mais c'est comme pour les champignons se cachant sur un sol feuillu de la forêt, il faut exercer son oeil pour les repérer.
Là, elles sortent de terre mais elles se présentent également sous la forme de longues tiges dont seule l'extrémité se doit d'être cueillie.
Pas évident de les repérer dans la végétation luxuriante mais nos hôtes savent y faire!
De retour à la maison, il faut trier la récolte et la mettre en bottes.
Ce soir, une partie de la récolte, les pointes, va être consommée. Les bottes seront congelées. Dans un premier temps, il s 'agit de faire blanchir les asperges dans l'eau bouillante.
Puis de les faire revenir à la poêle.
C'est presque prêt!
Ces asperges vont accompagner des oeufs et un excellent boudin noir local, coupé en tranches fines
Les oeufs au nid - appellation locale
Et je ne dis rien du Faugères 2009 !
Pour plus de renseignements, voir ce site:
http://www.algeriemesracines.com/loisirs/asperges-sauvages.php
Par Mustang - 06-10-2011 22:09:36 - 7 commentaires
Tout a commencé par un chemin bien ordinaire...
Rien d'incongru si ce n'est que ces éoliennes....
Puis une ancienne gare au nom si évocateur
Une vieille maison au charme ancien
une étrange guirlande rouge dressée
Par Mustang - 04-10-2011 19:24:17 - 9 commentaires
- Il faut les châtrer !
- Pardon ?
- Oui, il faut les châtrer! me dit ma fille en me tendant le sac!
- Comment ça??
- Oui, c'est ce qu'il faut faire, Sandrine me l'a dit!
Ah! Puisque Sandrine l'a dit ! je n'ai plus qu'à m'exécuter. Mais je n'ai jamais fait ça! Je me précipite sur internet afin de connaître le modus operandi ! J'en apprends de belles ! Et en images! D'ailleurs, avec les images , c'est mieux, c'est plus parlant, enfin façon de le dire!
Voyons cela: il faut tenir fermement la partie centrale, effectuer une légère torsion et tirer fort pour arracher l'ensemble! Eh, béé!
Je sors les futures victimes de ce sort funeste du sac. Je leur propose une douche, histoire de se mettre en train et d'être toutes propres avant l'opération. La bétadine sera inutile, l'alcool écossais fera mieux l'affaire tout à l'heure!
C'est que ça frétille dur dans l'évier! Et elles tendent leurs appendices de manière bien menaçante!
Je me résouds cependant à procéder à l'opération. J'attrape la première bestiole qui ne trouve pas mieux que me pincer le doigt
!
Bon soyons malin! J'immobilise l 'écrevisse dans un linge et saisis fermement l'écaille centrale de la queue.
J'effectue une légère torsion et tire violemment en arrière! Mince, je n'ai qu'un bout d'écaille!
Qu'à cela ne tienne, je prends une pince et je recommence l'opération: ah, voilà!
La bestiole n'a pas eu l'air d'apprécier mon intervention! mais elle a gardé toute sa vigueur en tendant ses pinces menaçante vers mes doigts. Bon, il ne reste plus qu'à renouveler l'opération sur le reste de la troupe. C'est ainsi qu'il faut les préparer afin d'éviter un goût désagréable!
Et voilà comment j'ai châtré plus de deux douzaines d'écrevisses américaines ce jour-là! Il faut dire que ces américaines jouent les envahisseurs dans nos cours d'eau au détriment de nos écrevisses bien de chez nous!, celles à pattes blanches! Aussi, pour les protéger, les techniciens rivières procèdent à des pêches pour limiter les américaines! Cette nuit-là, plus de mille écrevisses américaines furent pêchées dans le S....! Et plutôt que de les jeter ensuite, une généreuse distribution fut effectuée...
Et il s'ensuivit mon initiation à la préparation des écrevisses!
La suite fut plus classique: de l'huile dans une sauteuse, je les fais sauter jusqu'à ce qu'elles rougissent. Une bonne lampée de whisky écossais pour flamber tout cela. Du vin blanc, des échalottes, du concentré de tomates et voilà une bonne soirée à grignoter des écrevisses américaines !
Par Mustang - 03-06-2011 19:40:15 - 6 commentaires
Dimanche 5 juin, ce sera le trail d'Ecouves
3 courses 16,35 et 61km, les courses jeunes et deux randos 10 et 20 km!
Cette année, il y a un pont de 4 jours et je peux apporter mon aide à la préparation de cette grande fête des courses nature.
Dès jeudi matin, à 9 h l'équipe est sur place!160 bénévoles!
C'est qu'il en faut une logistique pour installer le village!
Préparer les stands, la salle pour la pasta-party, le barrièrage, les banderoles, les douches, le balisage des parcours en forêt
des tables de 6 m de long!!!
la chaumière pour la pasta-party
Par Mustang - 17-01-2011 23:44:15 - 13 commentaires
Cross d'Hérouville,
dans le parc du château de Beauregard,
ce dimanche 16 janvier
Blessé lors du cross de Mortrée, la semaine passé, je me contente d'accompagner mon club pour des photos
course E, cadet, junior F et cross court H
soudain
14h52,
le coureur dossard 300
Juste un instant.............
14h53