KikouBlog de Mustang - Juillet 2008
Mustang

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Archives Juillet 2008

Moon up

Par Mustang - 24-07-2008 18:14:19 - 11 commentaires

 Moon up*

 

 * Au jeu des  ombres, Antonioni est le  plus fort

Dans  la chaleur  de  l'après-midi, à révasser au ras de  la pelouse, un livre  à la main. Ombres et lumières m'interpellent. Non qu'il soit vaste, mais  je suis assez fier de  mon jardin avec ses coins secrets, ses  bosquets, ses  massifs et le soleil résolument de  juillet m'incite à effectuer quelques clichés.
 
 
 

 
 

 

La  lumière illumine  une capucine, magnifie  une feuille de  palmier. Le coup d'oeil est agréable mais la curiosité a été aiguisée. Je quitte  la terrasse et dirige  mes  pas  vers le fond du jardin. Par endroit, la pelouse est écrasée de lumière.

 


 

 

Les  nombreux arbustes y dessinent des  ombres. Lignes verticales et  lignes  horizontales se  mêlent.

 

 


 

Au ras de  la  pelouse, je  guette  je ne sais quoi. J'appuie sur  le déclencheur; c'est  bien  l'avantage du numérique. On n'est pas chien des clichés.

 


 

 Qui sait, peut-être un cliché se révélera  original?

 


 

 

 

 

J'ai l'impression que  la  lumière se  joue de  moi, ou  plutôt  les  ombres. Les sens en alerte, je guette. Un bruit derrière  moi, je me glisse à l'abri d'un buisson et observe.

 


 

 Je me  prends au jeu et réalise quelques clichés. je ne suis pas seul???

 

 

 

 

 J'ai  l'impression d'être  observé.

 

 


 

 

Je  ne  préfère pas quitter  mon abri, alors, tout doucement, je change d'objectif et  prends  un télé. J'ajuste  mon appareil, l'oeil collé au viseur, je  fouille dans  le massif qui est à quelques  mètres devant  moi. La  mise au  point  s'effectue et...

 

 


 

Ok!! je n'étais pas  le seul à profiter du jardin et de la torpeur d'un après-midi d'été. Mon chat Moon siestait  à côté de  moi!

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A ciel ouvert

Par Mustang - 22-07-2008 19:47:07 - 15 commentaires

A ciel ouvert

Lundi 14 juillet, 15h00.

Après  m’être  bien éclaté en VTT en forêt ce  matin pendant 2h30, direction Le Mans. Je conduis, Mireille est  à mes côtés. Nous  y voilà : Clinique d’accouchement du Tertre Rouge.

 

 

Euh ! Quoi ? Mince, on est tombé dans  une faille temporelle : nous sommes en 1984 ou peut-être en 1988 quand  je conduisais Mireille  à cette  même clinique pour y accoucher de nos deux derniers. Je regarde Mireille, on s’est fait  un petit quatrième pour  nos vieux  jours ? Non, pas de gros ventre, pas de contraction ! Ah ! En lisant  plus attentivement le panneau, il est écrit en-dessous urologie. Ça, c’est  pour  moi !

 

 

Après  une  petite attente à l’accueil, une  infirmière nous conduit à mes appartements. Je  prends  possession de  mon studio loué  pour la semaine : un bon 20 m2 avec une très spacieuse salle d’eau et  un grand  placard. Question déco, c’est sobre, Valérie Lamidot n’est pas encore  passée  par  là : les murs  sont blancs, seule  une  petite reproduction égaie  un mur. Le  mobilier  bleu pas terrible est fonctionnel, ce n’est pas top design !  Cependant, la vue sur  un  bois de  pins se donne  un petit côté landais.

 

 

Ce  n’est pas tout ça, les choses sérieuses commencent. L’infirmière revient avec un tube de crème dépilatoire. Elle se  propose d’officier à la tâche. Mince, Mireille est encore  là. Certes, l’infirmière est gironde  mais je  n’ai pas  le choix, c’est ma  légitime qui s’y colle ! Connaissant  mon anatomie, et  prudente, elle commande  un deuxième tube au cas  où ! C’est qu’il s’agit de faire  place  net de  la  poitrine jusqu’aux genoux. Je  me  mets en tenue dans  la salle d’eau, c’est-à-dire  à poil !! Ouarf ! Elle est bonne ! Non ?  Ma tendre  m’enduit généreusement le  corps. Le  moment  n’est pas  à la gaudriole  mais on s’amuse bien ! Ensuite, c’est  à coups de racloir en plastique qu’on décape. Le résultat est …net ! Bon, les festivités continuent. C’est qu’ils savent recevoir  là-bas ! Ce  n’est pas encore  l’heure de  l’apéro mais une autre  infirmière revient en brandissant deux  bonnes bouteilles. Ce  n’est pas  pour trinquer et ce n’est que  pour  moi : « vous devez boire ces  2 litres »  me dit-elle ! Je regarde  les deux  bouteilles remplies en plastique : 1,5 + 1,5 = 3. Je  lui fais  donc  observer  pédagogiquement  parlant que c’est  plutôt 3 l ! Elle  me répond comme  un adjudant qui ne veut  pas  le savoir. «  Faut tout boire, monsieur ! »  J’attends cependant avant d’attaquer  ma boisson purgative. Puis, c’est le départ de  Mireille.

En même temps que  j’ai commencé  un mauvais  livre, Chili con carne , j’attaque ma  boisson. 19h, c’est  l’heure du repas. L’estomac  déjà plein de  liquide, je chipote dans  mon plateau. De toute façon, j’ai déjà commencé  les aller-et-retour aux w-c ! Je termine  la soirée  par  une bonne douche avec  un auto-bronzant à base de Bétadine. Deux  petites  pilules, un dernier réglage de  lit et dodo ! Vite dit, les  intestins en fête  vont  hacher  ma  nuit.

 

Mardi 15 juillet, 06h00.

« Bonjour monsieur, vous avez  bien dormi ? ». Ben, voyons ! Direction la douche pour  un nouveau décrassage  à la Bétadine. J’enfile  la camisole, enfin  j’essaie. Je  me bats avec  les  pressions. Bon, y a  pu qu’à attendre. Je  ne  pense pas. 7h30, mon taxi arrive. J’enfile  une charlotte et des chaussons de  la  même fibre. Je m’allonge sur  le  brancard et je pars  les  pieds devant ……comment ça  les  pieds devant, je croyais que… ! Le  plafond défile devant  mes  yeux. Ascenseur puis un couloir. La  ligne  n’est pas directe, j’effectue  un changement de  brancard  et de conducteur. C’est un jeune  avec un gros  bonnet bleu qui, avant de repartir, me couvre avec une couverture de survie. Il me gare dans  la salle de  pré-anesthésie.  Un autre   brancard  vient se  garer en double-file.  Pas  le temps de  faire  la causette avec son occupant, je repars  pour  la salle d ‘opération. Je  tords  la tête  pour essayer d’apercevoir quelque chose d’intéressant. Après  le sas, j ‘aperçois sur  le  mur  un tableau d’affichage avec des feuilles tenues par des aimants. C’est une salle d’opération ou un bureau ? Non, mon brancard arrive le  long de  la table d’opération. Zouuuuuu, on tire sur  le drap et me voilà installé sous  le scialytique. « Tendez votre  bras  droit, monsieur ! » Voilà. « Votre  bras  gauche ! » Pose d’un cathéter sur le dessus du poignet.  « Bonjour, je suis  l’anesthésiste…….. ». Vlan ! Quelqu’un a éteint  la  lumière……… ?

« Monsieur ! Monsieur…. ! ». Je grogne. « Monsieur… ! Monsieur… ! Vous  êtes  là ? ». Euh, sans doute ! Même pas capable de connecter deux  neurones. Bon, il insiste. Je grogne  une seconde fois pour  lui faire plaisir. Re-noir  ou blanc, c’est comme  on veut.

Lumière.  Tiens  me revoilà dans  ma chambre. On est  l’après-midi.  Des infirmières sont autour de  moi. Je suis câblé comme  un ordinateur. Y en a  partout. Ça clignote à gauche, ça  ronfle  à droite. J’ai des  machins qui me  pendouillent au-dessus de ma tête. Une  infirmière  m’explique leur  rôle. Sympa, je vais  pouvoir faire  joujou avec tout ça ! Même pas  mal, avec  un gros  pansement sur  le ventre et de  l’oxygène sous  le  nez !

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
( photos du Lutin.........!!!!) 

 

Voilà, c’est fait, deux  mois  pour en arriver  là ! Le téléphone commence  à sonner. Pas terrible  pour tenir  la conversation, la bouche  pâteuse, l’élocution laborieuse. J’arrive à tenir 2, 3 mn à chaque fois. Mireille arrive. Brouillard.

La  nuit va  être rythmée par  les  infirmières toutes les deux heures.

 

Mercredi 16 juillet

Je retrouve  mes esprits. Il faut chaud. Visite du  Lutin et de sa Josette. Thierry photographie tout, drague  les  infirmières. Il regrette  le temps où ces dernières étaient en sous-vêtement sous  une  blouse qui laissait tout voir. C’est ainsi qu’il en a gardé la mémoire   lors d’une  hospitalisation à 13 ans, à Tarascon pour  une  infection à un poignet. Enfin, il lui restait l’autre pour calmer ses émois ! On engage  une conversation avec  une  infirmière, marathonienne  licenciée à Endurance 72.  Ronde du chirurgien. Le soir,  je réussis à négocier avec l’anesthésiste un yaourt. Certes, j’ai  le  glucose en  perf mais  l’estomac fait des siennes. La soirée est  lourde ; j’obtiens avec mon charme naturel un ventilateur prélevé dans la chambre d’en face !!! J’ai parlé de  la clim au chirurgien. Le  bâtiment est neuf. Lui et ses associés  ont été  petits joueurs. Effectivement, ils  n’ont  pas  investi dans la climatisation, sans doute que cela  leur faisait trop de  parcours de golf  ou de séjours  à Marbella en moins ?

 

Jeudi 17 juillet

Avec l’aide, je  me  lève  pour  la toilette. Mais  il faut trimbaler la tuyauterie, les  pots, la  poche ! C’est fou comme  on s’habitue  à ce genre de situation ! J’exagère  un peu, on commence  justement  à m’enlever de  la plomberie : exit  les  perfs  et la  morphine, exit  la surveillance cardiaque, exit  la surveillance des  gaz du sang, exit  le  premier drain. Justement, c’est  là que  je vais voir  les travaux. L’infirmière décolle précautionneusement  le gros  pansement que  j’ai sur le ventre.  La vache de cicatrice toute boudinée! Presque 11 cm de long, raccommodée  avec des gros  nœuds  noirs. Comme  me  l’avait expliqué le chirurgien, il y avait  plusieurs techniques mais une seule correspondait  à ma situation, celle dite  à ciel ouvert. Jolie expression pour  ouvrir  le ventre ! 2 gros  tuyaux sortent de  part et d’autre de  la balafre. Il s’agit d’en retirer un. Je  m’installe  pour  le spectacle.  Selon les conseils, j’inspire, je souffle et……. Non, pas trop douloureux et une sacrée étrange  impression quand  le tuyau se retire du ventre. Nettoyage de  l’ensemble et on laisse tout ça  à l’air  libre !  Les coups de fils et les visitent se succèdent, cela fait chaud au cœur.

Pour  le repas du soir, je  ne me fais pas d’illusion.  Mais si, on m’apporte  un yaourt et une comporte avec la  petite serviette sur laquelle est écrit «  Bon appétit ! » Humour !!!! J’attaque  mon 5e  bouquin !

 

Vendredi 18 juillet

Petit déjeuner royal avec 2 biscottes. Enfin, je devrais faire  moins  le mariole car, les  intestins, eux, ils ne rigolent pas. Je  dirais  même qu’ils  me  gonflent ! Doudiou, autre chose que de retirer  un drain. Je vais passe cette  journée  à me tortiller. Heureusement, je  peux  me lever et marcher.  2e drain à retirer. Pas flambard, je  préfère  ne pas regarder. Je soufffffffffle !  Toute  la  matinée et l’après-midi, les  moteurs  ont rugi et les  pneus crissé sur  le circuit Bugatti qui est  juste  à côté ! Je passe sur  le repas bulgare du midi « Bon appétit ! ». Je  n’ai même pas faim !  C’est fou, ça, je ne savais pas qu’on pouvait se  nourrir avec 2 yaourts et 2 compotes par  jour !

L’après-midi, la  kiné vient  m’entretenir  pour la suite  à venir. Je balise  un max  justement  à ce  propos. Cette  kiné ne  me rassure pas, il faut voir ; Elle  me tend  une feuille de suivie et les conseils sur  laquelle il est écrit  pas d’effort (vélo, sport, bricolage, jardinage)  pendant  un mois. Un mois, chic ! Ben non, sachant que  je suis  ultra-marathonien, c’est la  punition, rien pendant 3mois ! Mince, enfin si c’est  le prix  à payer, ce n’est pas cher !

Coups de fil et visite.

« Bon appétit ! »

Et broummm, criiiiiiiiiii,  sur  le circuit à côté jusqu’à 1h du matin !

 

Samedi 19 juillet

Réveil, piqûre, tension, prise de sang, température comme d’hab, visite du chirg. Midi arrive et que vois-je sur  le  plateau, à côté du yaourt et de  la compote ? Un gros couvercle carré  protégeant un bon plat chaud !!!! Je soulève……….. Perdu sur une assiette  un misérable carré de  poisson orné  d’une non moins  misérable tranchette de citron. « Bon appétit ! ». Même chose  le soir !

La  journée a été belle. Depuis  2 jours, je ne baisse plus le  volet roulant  pour  profiter du soleil se couchant derrière les  pins. Ce  n’est pas  le cas des voisins : bien avant que  l’astre se retire, j’ai entendu les  volets se  baisser les  uns  après les autres.

 

 

 

Dimanche 20 juillet

C’est vite  le train-train mais  là, le  midi, vrai  premier repas. Le Lutin revient avec sa  Josette  pour  me faire  passer la  journée, rejoints  pas d’autres amis.

 

 

Lundi 21 juillet

Gros  moment d’angoisse, ce matin. On retire  la sonde ! Certes, je me fais tripoter  le  kiki par deux  jeunettes, mais c’est  là que cela va se  jouer. Tout se  passe  bien. Maintenant, je vais enfin voir si je retrouve  mes fonctions. A première vue, c’est ok. Je commence  à  être soulagé, c’est le cas de  le dire !! J’en perds  pas  une goutte !

Visite surprise d’Allain et de Béatrice  le soir. On passe  un bon moment ensemble.

 

Mardi 22 juillet

C’est le départ. Dernière  piqûre, dernière  prise de sang. Et on retire  les fils !! Déjà !! La partie  n’est pas encore gagnée mais on tient  le bon bout.  

 

 

Il fait  beau. Mireille est au volant. Je regarde  la campagne. Quelle est belle, si simple à admirer sous  le soleil de  juillet.

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Demain

Par Mustang - 14-07-2008 08:14:28 - 9 commentaires

 Damigny, le 14 juillet 2008

 

 

 

Demain

 

Demain, avec Mireille, mon aimante épouse

 

Demain, avec Oriane, Romain et Dorine, mes enfants adorés

 

Demain, avec ma famille

 

Demain, avec mes amis si chers

 

Demain, avec vous tous ici 

 

 

             J'irai  là où le destin m'a conduit  et je reviendrai...

 

 


 

 

 

 

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Peintures de sable

Par Mustang - 11-07-2008 23:16:09 - 4 commentaires

Les  peintures de sable

 

 


 

Dans  les rituels de  guérisons  navajos, les  peintures de sable sont l’étape  ultime de  la cérémonie de guérison.

Auparavant  le chanteur  ou  homme-médecine   a déterminé la voie en rapport avec le  mal dont souffre  le patient. Cette voie  comporte des récits et des chants qui vont  invoquer  les  puissances dont  a besoin l’homme-médecine pour guérir son patient.  Ce sont des rituels qui servent  à rééquilibre  l’individu. On compte  plusieurs  voies qui correspondent aux diverses sortes de  maux qu’elles sont censées guérir. Voie du  projectile, voie de  la fourmi rouge, voie de  la  plume, voie de  la main tremblante, voie du grand dieu, la voie de  la Beauté, etc… L’homme-médecine est spécialisé dans certaines voies.

Les  peintures de sable représentent les entités choisies pour aider  le patient à vaincre  le  mal. En quelque que sorte, ces entités sont prises au piège du dessin.  Le  patient va alors s’identifier aux formes figurants sur  le tableau. Cette  identification sert à donner au patient puissance  et force, et à l’immuniser contre  le mal, à l’instar des entités représentées.

 

 

 

Une fois achevée la peinture de sable, on ordonne  au malade de s’asseoir dedans. Ainsi il va s’imprégner des forces des entités. Les  peintures  de  sable ont  le  pouvoir de  guérir de  par  leur facultés d’extirper le  mal du corps du patient. Après  la cérémonie, on efface  le tableau et les sables de couleur sont  jetés à l’écart, dans  un endroit où le  mal qu’ils ont absorbé ne  menacera  personne !

 

 

 

Le terme navajo pour désigner les peintures de sable, " sandpaintings " : " iikààh " peut être traduit littéralement par " l'endroit par lequel les dieux viennent et vont ". Ces dessins sont faits à base de pierres pulvérisées, de sable sec saupoudré et coloré avec des pigments naturels. L'intention de ces peintures est de permettre au patient d'être investi par les pouvoirs des êtres mythiques présents à travers ce diagramme coloré et de le guérir.

 

 

 

Elles ne sont pas uniquement faites à l'aide de sables colorés, rouges, jaunes (dépôt d'ocre) et blancs (craie), mais également de matières, à l'état pur et mélangées, telles que farine de maïs, pollen, pétales de fleurs pulvérisées et charbon de bois, qui sont répandues sur un fond sableux généralement doré.

 

 

 

Les Medecine-men utilisent leur pouce et leur index recourbé entre lesquels ils laissent le sable fin et coloré s'écouler en une ligne bien nette et régulière. Cette pratique nécessite une très grande maîtrise du geste. Les grains sont méticuleusement déposés sur un fond de sable de couleur terre préalablement étalé. Il s'agit d'une véritable mosaïque de sable ! Forme d'art éphémère ; aucun fixatif n'est employé. En effet, les peintures navajos devaient, pour des raisons religieuses, être détruites aussitôt après usage.

 

 

 

 

sources: 

Les Navajos / La voie de  la Beauté / Editions du Rocher

agoras.typepad.fr/.../navajos/index.html.

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entre mer et terre, ciel et mer

Par Mustang - 09-07-2008 22:10:41 - 2 commentaires

Loin des glaciers de la Vanoise,

loin des  gorges du Verdon,

là-bas, tout au bout de la Bretagne,

au bord de la mer d'Iroise, où la terre, la mer et le ciel s'unissent..........

 

 


 

 (photo organisation)

 

la suite ici

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Impressions du Bout du Monde

Par Mustang - 08-07-2008 22:44:38 - 10 commentaires

Quelques  jours de  juillet en terre  bretonne......

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Vraiment en Bretagne? Quelquefois, le paysage se fait déconcertant mais...........
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Inutile de  tricher, pas de faux-semblant, la roche aïgue et l'eau savent s'allier pour  affirmer leur identité.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
La terre et la mer  d'iroise s'unissent dans une communion des éléments
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cependant, une  inflorescence rappelle la magnanimité de  la nature ...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
..... et soudain,
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Enfin,après toutes ces guerres, tous ces  orages, toutes ces tempêtes,
l'Enez Eussa rentre au  port....
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 Le repos enfin?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L'oiseau seul connaît
la réponse..??
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mais que  peut  l'oiseau? 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Déjà la  nuée s'avance...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
Le destin veut que  la vague s'écrase sur le rocher
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mais ce  même destin veut que  la mer se retire
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 alors, l'espace devient si grand, si grand...si immuable, si éternel
 
 
 
 
 
 
et  c'est ce  moment que l'oiseau choisit  pour revenir
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 une plage tout simplement, un 7 juillet 2008, au bord de  la mer d'Iroise
 
 
 
 
 
 
 
 

 

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Générations

Par Mustang - 02-07-2008 17:43:24 - 6 commentaires

 
 
 
Il est des  images qui ont  la grâce de s'offrir au détour d'une course. Sur  les centaines que  j'ai  prises  lors des Foulées de Montsort, chères au Lutin, celle-ci sort du  lot par ce qu'elle représente, deux générations de coureurs  au coude  à coude
Henri, 63 ans, vice-champion de France Marathon en VH3 en 2007 à la  lutte avec Aymeric,12 ans,  benjamin prometteur.
 
Image ô combien réjouissante!
 
 
 
 
 Merci de  nous offrir des instants comme ceci!
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Hózhó

Par Mustang - 02-07-2008 10:13:29 - 3 commentaires

Hózhó

 

Ce terme en langue Navajo désigne  un concept entre équilibre, harmonie et beauté. Il définit  un rapport entre  l’homme et le  monde qui  l’entoure  mais aussi sa façon d’être. L’idée de  beauté revient souvent mais ce terme  ne se  borne pas à la perception du  monde qu’à l’homme  mais aussi à sa  manière qu’il a d’être au contact du  monde.

 

 

 

 

Cette vision du  monde qu’ont  les Navajo vient, bien sûr, du pays  où ils vivent où  Monument Valley est l’exemple  le  plus significatif.  C’est de ce milieu aride où la vie est difficile mais dont  les  paysages sont d’une extrême beauté que  les navajos ont dégagé ce sens de  la vie qu’ils  ont.  Pour eux, la  moindre  manifestation de vie, même la  plus  insignifiante  comme  un souffle est d’air, est admirable. L’austérité de  leur univers est  magnifiée à l’extrême. Mais dans un tel environnement, la vie  humaine est bien fragile. Aussi, c’est cet accord entre  une nature  hostile et  l’homme qui régit le  mode de vie Navajo.

Hózhóogo naasháa doo

Shitsijí hózhóogo naasháa doo

Shikéédéé  hózhóogo naasháa doo

Shideigi hózhóogo naasháa doo

T’áá altso shinaagóó hózhóogo naasháa doo

Hózhó náhásdlíí

Hózhó náhásdlíí

Hózhó náhásdlíí

Hózhó náhásdlíí

 

 

Chant de  la Beauté

Dans  la beauté je marche

Avec  la beauté devant moi, je marche

Avec  la beauté derrière  moi, je marche

Avec la beauté  au-dessus de  moi, je marche

Avec  la beauté autour de  moi, je marche

La beauté est revenue

La beauté est revenue

La beauté est revenue

La beauté est revenue

 

 

 

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Et nous n'étions pas auprès d'lui...

Par Mustang - 01-07-2008 08:30:04 - 2 commentaires

Et nous  n'étions pas auprès d'lui....

 

Qui connait  William Moore?

 

C'était  un jeune activiste  blanc engagé dans la  lutte  pour faire valoir les droits civiques des  noirs aux U.SA. dans  les années  60.

Révolté par  tant  d'injustice, il décide en avril 1963 d'engager une marche de  la  liberté afin de  porter au gouverneur du Mississipi  une  lettre réclamant  justice:  

Dear Governor Barnett:

I have always had a warm place in my heart for Mississippi, the land of my childhood and my ancestors. I dislike the reputation this state has acquired as being the most backward and most bigoted in the land. Those who truly love Mississippi must work to change this image.

Frankly, I do not know which is worse — to be raised to believe that one should be happy to live in poverty and die twice as fast as the white man and to be told to reject the ideas of those who tell you democracy means the right to vote whatever the color of one’s skin; or is it worse to be raised as members of a sort of ‘master race’ which fights a losing battle to preserve injustice with barbaric laws and police state methods.

The British were wise in that they dissolved their empire before they were forced to do so. Consequently, the governments of countries such as India and Nigeria are stable and friendly and democratic. The French, on the other hand, held onto their empire as long as they could. Thus the bitter strife in Laos, Vietnam, Algeria.

The end of Mississippi colonialism is fast approaching. The only question is whether you will help it to end in a friendship like the British, or try to hold onto what is already lost, creating bitterness and hatred, as did the French. For our sake, as well as the Negro’s, I hope you will decide to try the British way.

The white man cannot be truly free himself until all men have their rights. Each is dependent upon the other. Do not go down in infamy as one who fought democracy for all, which you have not the power to prevent.

Be gracious. Give more than is immediately demanded of you. Make certain that when the Negro gets his rights and his vote that he does not in the process learn to treat the white man with the contempt and disdain that, unfortunately, some of us now treat him.

Sincerely,

William L. Moore

 

Il n'arrivera pas  à destination. les  balles du Ku Klux Klan vont  l'abattre le 23 avril 1963.

 

Pour commémorer  ce triste événement, un magnifique texte  rapporté  par Marguerite Yourcenar célèbre sa  mémoire:

 

 

...Oh, Bill Moore, il a marché tout seul sur la longue route solitaire.

Il a osé marcher tout seul sur la longue route solitaire,

Il a marché en plein jour et il a marché dans la nuit,

                          Et nous n’étions pas auprès d’lui,

                          Et nous n’étions pas auprès d’lui...

 

Il a marché dans l’Alabama pour vous et pour moi,

Pour qu’on soit tous libres et qu’on soit égaux, toi et moi,

Et pour qu’un jour Noirs et Blancs on soit tous frères !

 

Et Bill Moore, c’était un Blanc, mais les balles ne distinguent pas la couleur,

Quand elles sifflent dans la nuit

les balles des lyncheurs ne distinguent pas la couleur,

Et beaucoup d’Noirs, on les a tués, et Bill Moore il gît par terre.

Et nous n’étions pas auprès d’lui,

Et nous n’étions pas auprès d’lui...

 

Oh, chaque homme doit choisir et se décider à son heure,

Oh, chaque homme doit choisir et marcher tout seul dans sa voie...

Et nous frapperons à la porte de la Liberté,

et si on nous demande qui nous envoie,

Nous répondrons que c’est un homme qui s’appelait Bill Moore...

 

 

 

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