Par Mustang - 06-08-2008 16:25:12 - 6 commentaires
Quelques souvenirs amusants et anecdotes de mes courses en cadeau à l'occasion de mon anniversaire!
12 juin 1999, je participe à ma deuxième course, celle du Belvédère, un 15 km qui nous emmène en haut de la forêt de Perseigne. C’est le Lutin qui m’y a amené. Pendant près de 12 km, on va discuter tous les deux tranquillement, chacun sait que l’animal est bavard ! Mais à un moment, je lui dis de m’excuser et je le plante là au pied de la dernière côte ! 1mn15 nous sépare à l’arrivée ! Il s’est rattrapé depuis !
25 juin 2000, c’est mon premier marathon au Mont-Saint-Michel. La veille, je n’ai rien trouvé de mieux que de planter ma tente sur un parking, sous un pont routier où toute la nuit les voitures ont circulé ! Nuit blanche assurée. Avec Riah50, notre coach, Le Lutin et moi partons prudemment. Le copain Joël, plus aguerri est parti devant ! Arrivés à mi-parcours en 1h44, le Lutin et moi nous nous apercevons qu’on est très bien et décidons d’accélérer. Au 30e, nous passons Joël dans le rouge en imitant un concert de binious. Celui-ci se vengera bien des années plus tard ! On termine en 3h26 !
17 juin 2001, je remets ça avec le marathon du Mont-Saint-Michel avec toute l’équipe ! Il fait chaud. A un ravito, je bois quelque chose qui ne passe pas. Je sens mes intestins se plaindre. Bien sûr, je suis en compagnie du Lutin. Je continue mais ça commence à urger ! Pas de bol, on est en train de traverser un des deux villages du parcours, le Vivier-sur-mer ! Pas évident de courir en serrant les fesses ! Je laisse partir le Lutin. Mais que ce village est long à traverser, je ne vais pas pouvoir attendre la campagne à sa sortie et je ne me vois pas débourrer au milieu des spectateurs ! J’avise un jardin à droite. J’ouvre le portillon et me précipite derrière un carré de salades ! Je me bats avec le lacet de mon short et enfin je peux me soulager ! Je m’essuie avec ce que je peux ( !), je remonte mon short et je repars vite à la poursuite du Lutin. A la sortie du Vivier, il y a une station d’épongeage. Je me lave les mains dans le bac mis à la disposition des coureurs pour se rafraîchir. Désolé, mais on m’a appris à me laver les mains après être passé aux toilettes et nécessité faisant loi ! Devant moi, une concurrente au short dégoulinant n’a pas pris le temps de s’arrêter comme moi pour le même besoin ! Je ne rattraperai pas le Lutin et je finis en 3h21. Depuis, les copains se méfient des bacs d’épongeage, on se demande bien pourquoi !
23 novembre 2003, toute la fine équipe se rend en Bretagne pour le trail de Nostang. En nous rendant au départ, le Lutin manque d’un cheveu de nous flanquer en voiture dans le ria d’Etel ! Le trail a un tracé bien sympathique : il décrit un huit, la première boucle longeant le ria et la deuxième conduisant dans la campagne. A peine parti, le Lutin prend la poudre d’escampette ! Je ne suis pas au mieux de ma forme et je chemine en compagnie de Riah50. Une première alerte quand nous apercevons un groupe de coureur sur la droite qui nous rejoint. D’où viennent-ils ? Nous continuons et repassons pas la zone de départ où peu après, s’amorce la deuxième boucle du huit. Pas de souci, Riah50 et moi trottons de bon aloi dans la campagne bretonne. Les coureurs sont très espacés car à un moment dans une partie très dégagée, on n’aperçoit pas grand monde devant ! Peu importe, on continue quand, soudain, venant à notre rencontre, voilà qu’arrive tout un groupe de coureurs ! C’est la tête de course !!! Euh !! J’ai quand même pris le temps d’examiner le circuit et j’ai un très grand sens de l’orientation et je suis sûr de mon parcours. Riah50 et moi continuons laissant les autres coureurs perplexes. Certains rebroussent chemin avec nous, d’autres continuent à contre-sens. Mais d’autres coureurs continuent d’arriver face à nous. Alors les autres repartent à leur suite, beaucoup font demi-tour ! C’est la pagaille totale ! Il fallait voir la tête des coureurs complètement affolés, ne sachant plus dans quel sens courir ! Moi, têtu, je continue mon parcours. Vers l’arrivée, il a quand même fallu que je demande mon chemin car il n’y avait pas de signaleur. J’arrive enfin. Les « organisateurs » ont plié les gaules, il n’y a plus rien sur la table de ravito. Que s’est-il passé ? Tout simplement, la tête de course et pour ne pas dire près de la moitié des coureurs a enfilé la deuxième boucle du huit à l’envers et les signaleurs aux deux postes de contrôle qu’ils ont rencontrés les ont laissé passer, ignorant le sens de la course ! Voyant cela, beaucoup donc ont fait demi-tour et se sont présentés sur la ligne d’arrivée comme s’ils avaient fait la totalité du parcours (35km) alors qu’ils en avaient fait au mieux 30. Le pire est que les organisateurs ont officialisé cette arrivée ! Bien sûr, le Lutin faisait partie de ces horribles tricheurs ! Riah50 et moi avons sauvé notre honneur dans cette affaire, na ! Pas comme certains !
23 février 2004, j’ai entraîné un groupe (sans le Lutin) pour un trail hivernal, celui du Vulcain, à Volvic. J’ai déniché un hébergement dans un gite de groupe dans un petit village à côté. Le repas du soir se déroulait dans des salles voutées du plus bel effet. Notre équipe de 5 coureurs s’installe à la table qui peut accueillir 10 personnes. Après l’entrée, un groupe de 4 personnes s’installe à notre table. Christophe reconnaît un des hommes et nous indique qu’il s’agit de Benoît Laval que je ne connaissais pas encore alors ! Le cuistot amène le plat principal: escalope et pâtes. Mais il ne devait avoir que 6 ou 7 escalopes et des pâtes pour 5 ! Joël le parisien ne s’embarrasse pas et se sert généreusement. A notre tour, nous nous servons. Si bien quand le plat arrive à Benoît Laval (Il y avait aussi Alexandra Rousset), il ne reste que 2 escalopes et 3 nouilles ! Visiblement, cela l’a vexé car tout son groupe nous a tourné le dos et ne nous a pas adressé la parole. Bref, on l’avait trouvé bien bégueule ! Mais, bon, ok, ce n’était pas sympa de notre part surtout quand Joël a passé le plat un peu rigolard! On s’est expliqué depuis à ce sujet et les choses se sont arrangées puisque lors du RTT 2007, tout le groupe est venu sous les couleurs du F.C.N.B.L. (Fan club normand de Benoît Laval).
30 octobre 2005, c’est la dernière manche du challenge des trails bas-normands à Grimbosq (14). Le lutin et moi sommes au coude à coude pour la deuxième place ! Notre copain Jean-Marie s’en était fait l’écho dans son journal. Perfidement, j’avais laissé entendre que le profil de ce trail très roulant était plutôt fait pour Thierry. En fait, il n’était pas particulièrement roulant ! Mais le fait le plus marquant de ce trail de plus de 30km est qu’il se déroulait pendant la chasse ! Si bien, qu’à un moment, nous devions emprunter un long chemin montant en bordure de bois. Et tout le long de ce chemin, était postée une quarantaine de chasseurs, l’arme à la main ou au pied, espacés d’une dizaine de mètres. C’était une vision assez surréaliste de voir les coureurs en tenues bariolées passer à côté des Nemrod en tenue de camouflage. Pas un mot ni un signe n’ont été échangés ! Deux mondes ! Et pour finir, j’ai récupéré le Lutin au 28e km et j’ai terminé devant lui, gardant ma 2e place au challenge !
29 janvier 2006, la fine équipe se prépare à descendre sur le Mont-Dore pour le désormais trail hivernal. Ce samedi matin vers 11h, au départ d’Alençon, le groupe se rassemble. Nous sommes 6 et partons à deux voitures. Je monte dans celle du Lutin avec Loulou. Cependant, depuis le milieu de la matinée, il neige abondamment. Nous prenons l’autoroute. Thierry n’a pas mis de pneus spéciaux et il n’a même pas de chaînes ! Nous sommes devant. Il neige vraiment beaucoup, cela devient inquiétant mais par pour le Lutin. Sur le Mans, il y a une bonne couche poudreuse sur la route. Mais Thierry conduit à l’aise. Je ne l’ai jamais vu aussi sûr de lui. Et il nous le dit. Il nous fait un cours sur la traction automobile ! Loulou et moi commençons à blanchir à voir les voitures au fossé, même les fourgons d’entretien ! Il roule aux alentours de 80-90 km/h ! Au fou ! Et il double d’autres voitures ! Je propose que l’on mette aux voix la décision ou non de doubler. Pas le temps de voter qu’il continue à doubler les rares véhicules. Et pour mieux faire, il reste sur la voie de gauche de l’autoroute, là où la neige est épaisse et non tassée, ben voyons ! Il garde la même vitesse sans l’ombre d’une hésitation ! Cependant, Loulou et moi n’en menons pas large, surtout qu’on continue à voir des véhicules dans tous les sens. Et pour couronner le tout, comme on doit s’arrêter pour manger à l’aire de repos peu avant Tours, dans le rond-point qui accède au parking, il nous fait une démonstration de tête-à-queue au frein à main ! Pendant qu’on mange nos casse-croûtes, des gendarmes arrivent et nous incitent à la prudence car ils ont vu des voitures qui roulaient trop vite !!! Tu parles !! Ensuite, après Vierzon, la neige aura disparu et nous arriverons à bon port dans un centre d’hébergement à la sortie du Mont-Dore. Au milieu de la nuit, l’alarme incendie se déclenche. Je jette un coup d’oeil dans le couloir mais comme cela n'a pas l’air de se bousculer, je retourne me coucher. Les autres n’ont même pas bougé de leur lit ! C’est bien Français, ça !
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6 commentaires
Commentaire de BENIBENI posté le 07-08-2008 à 00:29:04
Ils sont fous ces Normand !
Commentaire de la mouette posté le 07-08-2008 à 11:48:42
Mustang , la réputation des trailers Alençonnais n'est plus à faire, je me souviens bien de la dernière anecdote du 29 janvier 2006 , et de l'alarme dans ce gite!
Commentaire de Epytafe posté le 07-08-2008 à 12:34:24
Pas mal l'idée de profiter des vacances du Lutin pour le pourir...
Commentaire de agnès78 posté le 07-08-2008 à 20:07:09
Tu es... tout simplement ... adorable... merci... à TRES bientôt j'espère
Commentaire de -loulou- posté le 09-08-2008 à 17:37:11
avec quelques jours de retard bon anniversaire canasson normand
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 23-08-2008 à 12:42:02
Tu sais ce qu'il te dit le Lutin ? Tu as oublié le RTT dans tes anecdotes ! Je peux raconter comment t'es arrivé ? Sinon, tu as oublié l'anecdote du jambon frites de la Fila Aubrac avec la repeinte des toilettes de Laguiole par le Lutin.
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